Dimanche 23 juin
Et voilà, j’entre dans la dernière semaine … mais j’en ai bien profité !
Pour mon dernier jour au bord du lac, je suis évidemment descendu du Mont des Béatitudes… maintenant que je connais le chemin, ce n’est plus un problème !
Je suis allé à la primauté de Pierre. Je rappelle que c’est le lieu où Jésus ressuscité est apparu à ses apôtres qui avaient passé toute la nuit sans rien prendre et qui va leur donner, une nouvelle fois de faire une pêche miraculeuse, comme au moment de leur premier appel. Et c’est là que, juste après, Jésus prend Pierre à part pour lui demander, 3 fois : m’aimes-tu ? Il ne lui demande pas : est-ce que tu me promets de ne plus recommencer ? Il lui demande : m’aimes-tu ? S’il avait demandé : promets-moi de ne jamais recommencer tes bêtises, promets-moi de ne plus me lâcher, Pierre aurait été en difficulté pour répondre parce que, désormais, il connaissait sa fragilité. Mais comme Jésus lui demande : m’aimes-tu ? Alors Pierre peut répondre en vérité : oui, ça pour t’aimer, je t’aime, je suis un pauvre, mais un pauvre qui t’aime ! Ce passage d’évangile est merveilleux et tellement consolant pour nous !
Je me suis dit que j’allais bien trouver un groupe qui célèbre la messe pour concélébrer avec eux. Et la Providence a bien fait les choses ! Un petit groupe espagnol est arrivé qui m’a accueilli avec un prêtre parlant très distinctement, je pouvais tout comprendre… car j’ai appris l’espagnol. Et il a fait un très bel enseignement pour son groupe sur l’importance du chapitre 21 de l’évangile de Jean que nous lisons ici. J’ai été étonné de si bien comprendre !
Je décide de retrouver mon banc à l’ombre et au bord du lac et je décide de lire les lettres de Pierre.
Evidemment, de temps en temps, j’ai été dérangé dans le silence méditatif. Il y a même des plaisanciers qui ont voulu s’installer, je pense que la plage leur faisait envie et j’imagine bien que pour un certain nombre d’habitants du pays, tous ces lieux ne leur disent rien soit parce qu’ils sont juifs, soit parce que la religion ne les intéresse pas, ni la religion juive et encore moins la nôtre !
J’ai été aussi souvent sorti du silence par des groupes. Je suis assez étonné de voir que les gens sont assez peu respectueux d’une personne qui prie. Je voyais bien que ça ne les dérangeait pas du tout que je reste en silence pendant qu’eux venaient papoter en s’installant sur le banc !
Et alors, sujet d’étonnement, il concerne les groupes de nos frères et soeurs de l’Église évangélique. On les reconnait vite à leur manière de parler. Leurs pasteurs viennent tous avec la Bible dans la main, mais ils ne l’ouvrent pas et n’arrêtent pourtant pas de parler ! Et paradoxe, c’était le catholique qui avait la Bible à la main !
Ce soir, je retrouve Baptiste (avec qui j’ai fait les 2 jours de trek et qui est de notre diocèse) et un de ses copains venu le rejoindre, ils viennent au Mont des Béatitudes manger et passer la nuit. Et demain, je pars pour Nazareth dans une autre maison tenue par la communauté du Chemin Neuf.
De là, j’irai sûrement à Cana, pèlerinage à pieds, pour intercéder pour les couples, particulièrement ceux qui sont en difficulté. Vous pouvez me donner leurs prénoms et même si je ne vous réponds pas à chaque fois, c’est promis, j’intercèderai pour eux ! Mais je veux bien aussi intercéder pour les couples qui vont bien … afin que ça dure !
Lundi 24 juin
Je suis en retard pour la rédaction de mon journal, je récupère le retard le mercredi 26 !
Me voilà parti pour Nazareth !
Hier soir Baptiste et Benoit sont venus me rejoindre. Nous avons passé une bonne soirée à évoquer nos souvenirs de JMJ !
Ce matin, avant de partir, je voulais célébrer la messe, Baptiste et Benoit sont restés avec moi, sympa ! Et ça tombait bien puisque c’était la fête de Baptiste !
Je leur indique le chemin pour descendre au lac et rejoindre Capharnaüm et moi je prends la route pour rejoindre l’arrêt de bus. Un membre du personnel de la maison s’arrête et se propose de m’emmener jusqu’à l’arrêt … ça m’arrange bien. Il ne me laisse pas au premier arrêt car je comprends qu’il y a trop peu de bus qui s’y arrêtent … en comprenant 1 mot sur 4 je me débrouille à peu près ! C’est sympa de sa part car il allait en sens inverse.
Je décide de faire du stop, je n’attends même pas 5 minutes. Quand le gars apprend que je suis français, il me chante la fameuse chanson qui nous avait fait gagner l’Eurovision, l’enfant et l’oiseau de Marie Myriam. Il ne parle pas français mais il connaît la chanson par cœur en français ! Et comme je peux la chanter (à peu près) avec lui, il m’emmène jusqu’au bout à la station centrale des bus de Tibériade. Là, les chauffeurs de taxis me sautent dessus ! Parmi eux il y en a un qui parle français, il comprend que je n’utiliserai pas ses services, alors, très gentiment, il m’indique le numéro de bus qui est direct pour Nazareth. Merci Seigneur, ça se passe vraiment très bien aujourd’hui !
Je suis bien accueilli au entre Marial International et je m’installe dans un petit appartement juste derrière que je partage avec le père Macarios, un prêtre colombien, chartreux qui se prépare à devenir ermite.
Evidemment, je vais tout de suite faire une visite à la basilique de l’Annonciation.
Evidemment, dans la basilique, le lieu le plus sacré et le plus émouvant, c’est la grotte de l’annonciation. C’est à dire que nous voyons au fond le rocher de la maison (un peu troglodyte) dans laquelle habitait Marie. Et il y cette inscription : Verbum Caro HIC factum est : c’est ICI que le Verbe s’est fait chair. Bien sûr c’est à Bethléem qu’il est né, mais c’est ici avec l’annonciation que tout a commencé ! Toute l’histoire du Salut démarre par le Oui de Marie.
Dans la basilique et tout le tour, il y a des représentations de Marie offertes par les différents pays du monde, en voilà deux !
L’après-midi, je monta au Mont du Précipice.
C’est là que la Tradition fait mémoire de cet événement douloureux de la vie de Jésus : au tout début de son ministère, Jésus va chez lui, à Nazareth et dans la synagogue, il lit un passage d’Isaie en proclamant que c’est AUJOURD’HUI, par lui que s’accomplit cette Parole cf. Lc 4,16 …. et les gens de Nazareth refuse sa prédication, ils le poussent vers un lieu escarpé pour le précipiter en bas, première prédication et premier échec … ne nous décourageons pas devant nos échecs, ne perdons pas de temps en vaines discussions et ne gardons aucune rancune, faisons comme Jésus, continuons notre chemin en allant plus loin !
Pour y aller, je me trompe pas mal, donc beaucoup de marche !
Sur ce mont du précipice, un grand amphithéâtre avait été aménagé pour la venue d’un des papes qui a visité Nazareth puis est tombé dans l’abandon. Un « prophète » du Nigeria a décidé de venir faire un grand rassemblement. Ses fidèles ont tout nettoyé et aménagé ! Je passe quelques minutes. Ils espéraient 25000 personnes il y en a eu beaucoup moins 2 à 3 000 … le prophète n’était pas sur scène quand je suis passé ! Je croiserai le prophète le lendemain, déguisé en pape qui sortait de la basilique … pitoyable !
En y allant on a une très belle vue sur le mont Thabor, j’irai mercredi, sûrement avec Jean-Pierre de la communauté du Chemin Neuf, en faisant la montée à pieds ! Au retour, photo de la place de Nazareth que l’on traverse quand on monte à la basilique et photo du clocher de la basilique depuis La Chapelle du Centre Marial International tenu par la communauté du Chemin Neuf. Cette chapelle est très belle avec toutes les icônes « écrites » par Kaspars qui avait, en son temps, réalisé notre croix de l’évangélisation qui avait pérégriné dans tout le diocèse avant le grand événement de Pentecôte 2012 !
Je rentre bien mouillé de transpiration, douche et office ! Le soir j’ai bien du mal à m’endormir, il fait très chaud et je n’ai pas de ventilateur dans la chambre.
Mardi 25 juin
Aujourd’hui je suis resté à Nazareth. Ce matin, j’ai pris un long temps d’intercession (au moins 2 heures) à la basilique de l’Annonciation pour confier à notre Bonne Mère tous ceux qui se confient à moi.
Ensuite je suis passé à l’église St Joseph qui jouxte la basilique. On dit que c’était le lieu de l’atelier de Joseph.
Célébration de la messe avec la communauté. Le père Macarios qui est là pour quelques temps me laisse présider car il est colombien et peine parfumé français… enfin, c’est lui qui le dit, moi je trouve qu’il parle bien ! Après le repas, sieste, je n’avais pas très bien dormi la nuit passée. Et puis je pars prier un moment et lire l’évangile à l’église synagogue, lieu où Jésus aurait fait sa première prédication qui ne se passe pas très bien puisque, comme je le disais il finira au Mont du Précipice.
Pour y aller, je prends le souk, choc, il n’y a presque plus de vendeurs ! Des centres commerciaux ont ouvert à Nazareth qui ont tué les souks !
Enfin je vais à l’église orthodoxe de l’Annonciation en passant par la «fontaine de la Vierge» ainsi nommée parce que, à l’époque de Jésus, c’était le seul point d’eau… donc forcément Marie y est allée !
En revenant je me prépare car je suis invité à aller manger dans l’autre maison tenue par la communauté à Nazareth, la maison d’Abounah Farage. Abounah, c’est ainsi qu’on appelle un prêtre et cet abounah Farage était un prêtre melkite (uni à Rome) qui a beaucoup fait à Nazareth.
Belle maison qui permet de recevoir une cinquantaine de personnes … en fait, il y a deux maisons l’une à côté de l’autre.
En soirée, nous nous retrouvons tous pour le groupe de prière au Centre Marial.
Mercredi 26 juin
Départ matinal pour le Mont Thabor, Jean-Pierre de la communauté m’y conduit en voiture, mais nous montons ensemble à pieds ! J’avais déjà remarqué ça dans le trek en Samarie, ils ne tracent pas les sentiers comme chez nous … eux, c’est ligne droite même quand ça monte, beaucoup, pas de lacets !
Heureusement, la plus grande partie se fait à l’ombre. Après une heure de montée et ayant contourné le sanctuaire, nous arrivons.
Nous redescendons par la route, le chemin est trop pentu à la descente pour nos vieux genoux à Jean-Pierre et à moi !
Et en descendant nous avons la vue su la plain d’Yzréel qui est le grenier à blé du pays, on voit beaucoup de vert, de cultures grâce à l’irrigation. D’une manière générale, Jean-Pierre m’explique que les constructions se font sur les collines pour laisser la plaine à l’agriculture.
Messe dès que nous arrivons, repas, sieste ! Et l’après-midi à la basilique pour intercéder pour ceux qui se confient à moi.
Demain pèlerinage à Cana !
Jeudi 27 juin
Hier soir, j’ai eu une bonne discussion avec le père Macarios qui a passé un temps à la communauté de Nazareth, c’est un père colombien qui était chartreux à Saragosse et la chartreuse a fermé …. le bâtiment a été confié au Chemin Neuf et le père Macarios a assuré la transition, c’est ainsi qu’il a connu la communauté. Il est venu à Nazareth quelques semaines et se prépare à retourner en Colombie pour devenir ermite !
Je pars de bonne heure pour Cana, vers 7h. Dès le départ, je rencontre cet homme que tout le monde croise à Nazareth et qui aime qu’on le prenne en photo et qu’on le félicite pour ses rouflaquettes qui, c’est vrai, sont exceptionnelles !
Pour aller à Cana, vive le GPS ! Il me fait passer par des quartiers que, jamais, aucun pèlerin ne traverse ! Et puis ensuite, on longe la grande route sur 3 km.
Le problème c’est que les trottoirs, comme les chemins sont très sales. On reconnait vite un étranger au fait qu’il attend de trouver une poubelle pour jeter son papier, sa bouteille vide … Mais de poubelles, il n’y en a pas !
Arrivé à Cana après une heure 45 de marche pour vivre ce pèlerinage qui me tenait à cœur ! Je vais passer une partie de la journée à intercéder pour les couples unis et désunis et pour tous ceux qui aimeraient tant trouver l’âme sœur !
J’ai pu célébrer la messe dans une chapelle attenante, seul, mais avec le coeur plein de toutes les intentions confiées. Je suis retourné ensuite dans l’église et j’ai été frappé du peu de gens qui s’arrêtent, ne serait-ce que quelques minutes pour prier. Les gens entrent, parlent tout fort, se font prendre en photo et sortent !
Heureusement, il y a quand même eu un groupe de pèlerins qui a fait uen célébration de renouvellement des engagements pour les couples mariés.
J’ai quand même pris le temps d’aller voir les fouilles sous l’église avec cette très belle jarre de pierre qui devait ressembler à celles qui ont servi pour le miracle. J’ai bien regardé, elle était vide, alors que Jésus avaity fait 600 litres de vin !
Vendredi 28 juin
Ce matin, après avoir célébré la messe du Sacré Cœur pour la communauté de Nazareth, je quitte Nazareth. J’aime cette fresque dans la chapelle : la sainte famille inspirée par l’icône de la Trinité.
Juste avant de partir, je fais une photo de cette maison mise à jour par les fouilles effectuées pour la construction du Centre Marial.
Une reconstitution de cette maison a été faite pour qu’on puisse avoir une idée la plus juste possible.
Les archéologues sont formels, elle date du 1° siècle, juste à côté de la basilique de l’Annonciation donc de la maison de Marie, des voisins, quoi ! Peut-être ceux à qui Marie et Joseph se sont adressés quand ils ont perdu Jésus à 12 ans au Temple. Peut-être que Jésus avait de copains dans cette maison et qu’il aimait venir jouer avec eux … L’évangile prend vie avec de telles découvertes.
parce que, ce qui est étonnant, c’est que Jésus soit resté 30 ans ici et qu’il y ait, finalement, si peu de traces. Au groupe de prière du mardi soir, à Nazareth, un jeune volontaire a reçu cette image : un lapin blanc courant sur un champ de neige immaculée et on ne voyait que les traces sans presque savoir qui avait pu les faire. Un frère a vite interprété cette image en disant que c’était Nazareth, 3O ans passés ici et si peu de vestiges marquants, mais des traces que l’on peut suivre !
Un bus direct qui nous emmène en moins de 2h à la station centrale. Ensuite Tramway, une petite marche dans le souk depuis la porte de Damas et j’arrive à la maison de l’Ecce Homo. J’arrive juste pour l’office de midi en étant parti vers 9h.
Repas, lessive et sieste puis direction St Pierre in Gallicante, le lieu où Pierre a renié Jésus. Je veux y acheter un livre que Jean-Pierre m’a fait connaître à Nazareth.
Et puis, comme demain c’est la fête de Pierre et Paul, la communauté assomptioniste qui garde ce lieu invite largement à participer aux vêpres puis à un apéritif dînatoire.
Je reste un bon moment à prier dans l’église. Il y a beaucoup de monde, pas étonnant, le shabbat a commencé donc tous les lieux archéologiques tenus par les juifs sont fermés !
Il y a pas mal de monde aux Vêpres.
Je découvre que les communautés religieuses de Terre Sainte s’invitent volontiers. Les vêpres sont présidées par un évêque qui a fêté la semaine dernière ses 50 ans d’ordination sacerdotale.
Nous commençons les vêpres en bas du domaine et nous avons donc le privilège de remonter par l’escalier qu’a emprunté Jésus et qui a été mis à jour par les archéologues, il y a une centaine d’années. D’habitude, cet escalier est fermé pour le préserver.
Après l’office, apéro dînatoire, je rencontre plein de monde. Le directeur de la maison de retraite que je visiterai demain, maison où mon amie Jacqueline va, chaque année, assurer deux périodes de bénévolat. Je parle avec le père Assomptioniste qui a écrit le livre que j’ai acheté et oublié à la fin du repas ! Je parle longuement avec un moine de Latroun.
Je pense aux français qui sont dans la canicule parce que, ici, le soir il fait frais !
Je rencontre la famuille du directeur de la maisons de retraite où je dois aller demain avec sa famille et une seour de la communauté. C’est d’ailleurs étonnant car, avant que l’office ne commence, je parle à Baptiste de cette maison de retraite qu’il connait et je lui demande comment y aller et il me dit : voilà le directeur qui arrive juste !
Samedi 29 juin en
Ce matin, après la messe célébrée en la fête de St Pierre et St Paul, je pars donc visiter le « home » c’est à dire la maison de retraite dans laquelle Jacqueline, une amie va faire un temps de bénévolat deux fois par an.
Pour y aller, je prends un bus, heureusement, ce sont les bus palestiniens qui montent là-haut (au-dessus du mon t des Oliviers) car c’est Shabbat et les bus juifs ne roulent pas !
Le bus nous laisse en face au fameux mur.
Le home est juste à côté (portail vert).
Je traverse un couloir avec une bénévole et je reste un moment avec quelques pensionnaires, mais, par respect, je ne veux pas faire de photos.
Puis une soeur vient me chercher et je passe un moment avec elles, elles m’expliquent le fonctionnement. Parmi elles, la soeur Marie-Odile a 85 ans et une pêche extraordinaire !
Je ne peux pas rester trop longtemps, les soeurs sont occupées et moi, il faut que j’aille récupérer mon livre, oublié hier, à St Pierre in Gallicante et je veux encore passer à Gethsémani avant de rentrer à l’Ecce Homo où quelqu’un vient me voir à 15h.
En partant, je marche sur une bouche d’égout qui s’ouvre sous mon poids (pourtant j’ai maigri !!!) j’aurais pu me faire très mal, j’en suis quitte pour la peau râpée et le pantalon plus très propre !
A St Pierre in Gallicante, je retrouve mon livre grâce au cuisinier qui l’avait mis de côté en rangeant hier soir. Je discute avec les soeurs qui sont au magasin. Et j’ai la chance de pouvoir passer encore une demi-heure, seul, dans la citerne-prison où Jésus a été gardé dans la nuit de son procès. J’intercède pour les intentions qui me sont confiées … je me suis fait prendre en photo, une fois n’est pas coutume !
Au retour, je rencontre cette dame, volontaire à l’hôpital St Louis des Français qui me connait par une autre dame …. Nous avons un bon échange.
Je prends le temps d’écrire ce petit texte et surtout de compléter mon blog qui, je le rappelle, est bien plus complet !
Tout à l’heure, adoration puis repas et je ressortirai sûrement car, en ce moment, pour les juifs, c’est la fête des lumières et il parait que ça vaut le coup de se promener le long des remparts. Vous aurez sûrement des photos !
Quelle joie de voir les visages des soeurs pour lesquelles j’ai bcp d’affection. Elles semblent sortir de l’image tant leur présence est forte.
Je suis très heureuse cher Roger que tu ais effectué cette rencontre.
A bientôt en terre bugiste !
jacqueline