14 février : mardi 6° semaine ordinaire. Fête de St Valentin célébrée au Burundi

Cette homélie-enseignement sera donnée à la messe de 1745 qui rassemblera autour de 10 000 personnes dans l’enceinte du Foyer de Charité de Bujumbura. Elle a été préparée pour ce public !

Depuis un peu plus d’une semaine la 1° lecture de la messe nous fait entendre le début du livre de la Genèse. Je résume : Dieu a réalisé son œuvre magnifique de création et, au sommet de cette création, il a placé l’homme et la femme en leur donnant TOUT ce qu’il avait créé, TOUT sauf un arbre ! Seulement voilà, le serpent arrive. Et le serpent, la première chose qu’il a voulu faire c’est de semer le doute dans le cœur de l’homme et de la femme. Il a cherché à leur faire croire que Dieu n’était pas aussi bon qu’il le prétendait. Hélas, ça a très bien marché avec Eve puis Adam qui ont cru le serpent. Ils se sont mis à douter de la bonté de Dieu. Ils ont écouté le serpent qui leur disau-it que Dieu n’était pas vraiment bon puisqu’il n’avait pas tout donné, puisqu’il avait interdit un arbre en interdisant de manger le fruit de cet arbre. Le serpent leur dit : réfléchissez, si Dieu était vraiment bon, il aurait TOUT donné sans rien interdire. Et eux ils ont cru le serpent, ils ont mangé du fruit défendu et ça a été le début d’une histoire très compliquée.

Imaginez un garagiste qui vous dise : je te donne toutes les voitures de mon garage, tous les 4×4, les grosses Mercédès, toutes ces voitures sont à toi, toutes sauf une et il vous la montre, c’est celle qui est garée dans un coin. Ce garagiste serait très généreux surtout s’il a beaucoup de voitures dans son garage. Et si, en plus, il vous explique que la voiture qu’il ne veut pas donner, c’est uniquement parce qu’elle n’a pas de freins, alors ça renforce encore sa générosité ! Mais un tel garagiste, hélas, ça n’existe pas ! Ça serait trop beau ! 

Oui, un tel garagiste n’existe pas, mais, Dieu, lui, il existe et il est encore plus généreux que ce garagiste imaginaire ! Parce que Dieu a donné TOUS les fruits de TOUS les arbres sauf un qui n’était pas bon pour l’homme, un peu comme la voiture sans freins. Je n’ai pas le temps d’expliquer dans cette homélie pourquoi le fruit de cet arbre pouvait devenir dangereux. Mais le serpent, lui, il est venu et il a fait exprès de ne parler que du fruit défendu pour faire douter de la bonté de Dieu. Il n’a pas parlé de TOUT ce que Dieu avait donné et qui était si bon, il n’a parlé que d’une chose, le fruit défendu sans expliquer pourquoi ce fruit avait été défendu. Et c’est ainsi que le serpent a déployé sa grande stratégie : faire douter de la bonté de Dieu.

Adam et Eve sont tombés dans le piège, et nous aussi, nous tombons souvent dans le piège en nous mettant à douter de la bonté de Dieu. Quand nous lisons ces premiers chapitres de la Genèse, sans arrêt nous nous posons des questions qui montrent que nous doutons, nous aussi, de la bonté de Dieu. Nous nous demandons pourquoi Dieu a puni les hommes après le péché ? Pourquoi ne leur a-t-il pas tout pardonné pour recommencer à zéro ? Pourquoi Dieu a-t-il eu une préférence pour Abel ce qui a déclenché la colère meurtrière de Caïn ? Tous ces jours, au cours de la messe célébrée avec la communauté du Foyer, je me suis fait l’avocat de Dieu. J’ai essayé de montrer que Dieu était vraiment bon. J’ai cherché à lire le texte avec beaucoup d’attention pour que nous arrêtions de poser sur Dieu un regard tordu, un regard de suspicion qui nous fait douter de sa bonté absolue. Si vous voulez savoir ce que j’ai dit, les homélies sont sur mon blog !

Venons-en maintenant à la lecture que nous avons entendue aujourd’hui, je relis quelques phrases : Le Seigneur se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre ; il s’irrita en son cœur et il dit : « Je vais effacer de la surface du sol les hommes que j’ai créés – et non seulement les hommes mais aussi les bestiaux, les bestioles et les oiseaux du ciel – car je me repens de les avoir faits. » Alors, chers amis, il faut encore nous méfier parce que le serpent veut, ce soir encore, nous faire douter de la bonté de Dieu. Il nous dit à l’oreille : si Dieu était vraiment bon, il ne pourrait pas décider de supprimer tous les hommes et tous les animaux.  Ce soir, il va encore falloir que je me fasse l’avocat de Dieu. Pour cela, je vous propose que nous cherchions pourquoi Dieu a eu ce projet de supprimer d’un seul coup toute sa création.

La lecture nous donne la réponse à cette question, mais pas toute la réponse ! Le texte disait : Le Seigneur vit que la méchanceté de l’homme était grande sur la terre, et que toutes les pensées de son cœur se portaient uniquement vers le mal à longueur de journée. 

C’est donc parce qu’il a vu ce que les hommes faisaient, et à quoi les hommes pensaient toute la journée que Dieu s’est mis en colère et a décidé de tout supprimer. Et qu’est-ce qu’il a vu ? Le texte le dit : il a vu que la méchanceté de l’homme était grande sur la terre, et que toutes les pensées de son cœur se portaient uniquement vers le mal à longueur de journée Mais dans cette phrase, nous n’avons qu’une partie de la réponse car il nous reste à savoir ce qu’était concrètement ce mal que les hommes faisaient et auquel ils pensaient sans arrêt. Pour avoir la réponse, il faut lire dans la Bible quelques versets avant, et ça la lecture ne nous l’a pas fait entendre ! Voilà ce qui est écrit, c’est au verset 1 et 2 du chapitre 6 : Lorsque les hommes commencèrent d’être nombreux sur la terre et que des filles leur furent nées, les hommes trouvèrent que les filles étaient belles et ils prirent pour femme toutes celles qui leur convenait. 

Ce qui a mis Dieu encolère, c’est que les hommes, les mâles, ne se comportaient pas bien à l’égard des femmes. Les hommes regardaient les femmes avec un regard qui n’était pas du tout ajusté : ils les regardaient comme des objets qu’ils aimeraient bien mettre dans leur lit pour assouvir leurs désirs sexuels. Et ça, Dieu ne peut pas le supporter parce qu’en agissant ainsi l’homme est en train de détruire la beauté de la création. Dieu avait créé l’homme et la femme pour vivre dans l’harmonie de l’amour, mais le péché a cassé cette harmonie. Et désormais, l’homme ne respecte plus la femme comme la plus belle des créatures de son Dieu, il la regarde comme un objet. L’harmonie créée par Dieu est brisée. Cette harmonie devait s’exprimer de la plus belle des manières dans l’exercice de la sexualité, or la sexualité devient un lieu de domination. Et ça, Dieu ne peut pas le supporter.

Alors, mesdames, vous pourriez penser que, vous, vous n’y êtes pour rien ! Eh bien, ce n’est pas sûr du tout ! En effet, le texte laisse entendre que les femmes étaient moins nombreuses que les hommes. Les femmes ont donc usé d’un pouvoir de séduction pour attirer un homme et ne pas rester seules. Et vous savez très bien comment on peut séduire un homme avec son habillement, son maquillage, ses regards, son ton de voix ! Il y a donc un gros péché des hommes, mais dans ce péché, les femmes ne sont pas totalement innocentes.

Et quelle est la 1° réaction du Seigneur face à ce péché qui dure et qui fait tant de dégâts ? Nous le savons en lisant le verset 3 du chapitre 6. Dieu dit : Dans ces conditions mon Esprit ne demeurera pas dans le cœur de ces hommes.Autrement dit, ceux qui vivent dans ce péché de domination, ne doivent pas s’étonner d’avoir une vie spirituelle plate aussi plate que l’électro-encéphalogramme d’un mort ! Leur vie spirituelle est morte puisque l’Esprit-Saint restera retiré d’eux tant qu’ils ne décideront pas de sortir de ce péché. Ceux qui vivent dans ce péché peuvent faire croire aux autres qu’ils sont habités par l’Esprit en chantant des Alleluia ! Mais au fond d’eux, ils ressentent tristement un grand vide qui restera douloureux tant qu’ils ne décideront pas de sortir du péché.

Nous n’avons pas choisi cette lecture pour cette messe de la fête de St Valentin. C’est la lecture de ce jour, mais vous vous rendez compte que c’est une très bonne lecture pour cette messe de St Valentin ! C’est une très bonne lecture parce qu’elle nous invite à nous poser de très bonnes questions sur la sexualité, sur notre rapport à la sexualité. Nous devons comprendre qu’après la vie, la sexualité est le plus beau cadeau que Dieu nous ait donné. C’est pourquoi salir la sexualité, c’est très grave puisque ça revient à salir le plus beau des cadeaux de Dieu. Ceux qui agissent ainsi se comportent comme des enfants ingrats qui casseraient le plus beau des cadeaux qui leur ait été offert. Et qui le casseraient devant les yeux de celui qui leur a offert. Du coup, nous comprenons aussi que c’est un très beau cadeau que les consacrés font à Dieu en Lui offrant leur sexualité et ce cadeau, Dieu sait l’accueillir à sa juste valeur en comblant ceux qui le lui font. 

En tout cas, nous comprenons que la manière dont nous vivons la sexualité, ce n’est pas une affaire purement privée, ça va toucher le cœur de Dieu. Son cœur est profondément ému de bonheur quand il voit les hommes s’engager dans l’exercice d’une sexualité épanouie et épanouissante. Par contre, son cœur est plongé dans une grande tristesse quand il constate que la sexualité devient un lieu de domination. Son cœur est plongé dans une grande tristesse quand l’un des deux partenaires transforme l’autre en objet sexuel pour assouvir son plaisir d’une manière tellement égoïste que ça n’a plus rien à voir avec de l’amour. Oui, devant ce mauvais exercice de la sexualité, le ceour de Dieu est plongé dans une infinie tristesse.

Quand j’ai écrit cette phrase dans la préparation de mon homélie, une idée est montée dans mon cœur. Je veux croire que c’est le Saint-Esprit qui l’a fait monter et il me l’a donnée pour vous parce que c’est la 1° fois que je pensais à cela ! Voilà cette idée : Puisque le cœur de Dieu est plongé dans un profond chagrin quand il voit la sexualité dénaturée, ce déluge est-ce qu’on ne pourrait pas l’interpréter comme les larmes du chagrin infini de Dieu qui se déversent sur la terre ? 

Le déluge est un déluge de larmes qui montrent le chagrin infini de Dieu. Et vous comprenez que ce qui rend Dieu le plus inconsolable, c’est de voir, comme le disait St François d’Assise, que l’amour n’est pas aimé. Et quand Dieu est inconsolable, Dieu pleure. Et quand Dieu pleure, comme son amour est infini, sa tristesse aussi est infinie et ses larmes sont donc infinies. Et ce sont ces larmes infinies de l’infinie tristesse de Dieu qui provoquent comme un déluge quand elles se répandent sur la terre. Ce déluge ne serait donc pas le signe de la colère dévastatrice de Dieu, mais le signe de son chagrin infini. Et ce chagrin infini, il est provoqué par les hommes quand ils abiment ce merveilleux cadeau de l’harmonie qu’il leur avait faite et qui devait s’exprimer dans l’exercice d’une sexualité épanouie et épanouissante.

Mais ce que je viens de dire, je crois que nous pouvons l’étendre à bien d’autres situations. Dieu est plongé dans une infinie tristesse à chaque fois que les hommes brisent l’harmonie qu’il a voulue. Et cette harmonie, elle est aussi brisée par tous les comportements violents. Que ce soit dans la guerre entre pays, que ce soit dans les guerres inter-ethniques, que ce soit dans l’exploitation des pauvres par les riches ou dans l’ignorance des riches à l’égard des pauvres … et dans tant d’autres situations encore si fréquentes dans le monde.

C’est donc ce déferlement des larmes si abondantes de Dieu qui provoquent le déluge. Mais je suis sûr que Dieu ne voulait pas détruire le monde avec le déluge de ses larmes. Il voulait juste noyer le péché, faire disparaitre le mal et non pas noyer le pécheur. Mais voilà, certains pécheurs étaient tellement attachés à leurs péchés qu’ils ne voulaient pas lâcher qu’ils ont été noyés en même temps que les péchés ! Quand un bateau fait naufrage en mer, les rescapés s’accrochent aux planches du bateau qui flottent pour ne pas couler. Pour nous, les chrétiens, la planche à laquelle nous devons nous accrocher pour que le péché ne nous engloutisse pas, c’est la Croix de Jésus. Si nous nous accrochons à son amour rédempteur, nous serons sauvés, mais si nous restons accrochés à nos péchés, si nous ne voulons pas lâcher nos péchés, nous serons engloutis par nos péchés.

Mais, je vous annonce une bonne nouvelle : le déluge n’a pas eu le dernier mot. En effet, sur la terre, il y avait un homme, Noé, qui a trouvé grâce aux yeux de Dieu, c’est-à-dire un homme qui a été capable de consoler le cœur de Dieu. En consolant le cœur de Dieu, il a pu faire arrêter ce déluge de larmes de tristesse. Mais, là encore, c’est dommage, parce que le lectionnaire liturgique a sauté quelques versets. Nous avons entendu que Noé a trouvé grâce aux yeux de Dieu, mais nous ne savons pas pourquoi Noé a trouvé grâce aux yeux de Dieu. Au verset 9 du chapitre 6, nous lisons : Noé était un homme juste. Voilà pourquoi Noé a trouvé grâce, voilà pourquoi Noé a pu consoler le cœur de Dieu et arrêter le déluge des larmes de tristesse de Dieu. C’est parce que Noé était un homme juste. Il faut expliquer un peu ce que veut dire ce mot de juste dans la Bible.

Dans la Bible, le juste, c’est celui qui se laisse ajuster à Dieu. Par exemple, St Joseph a reçu le titre de juste parce qu’il s’est laisser ajuster à Dieu. Il a accepté à tous les projets qui auraient été bons pour lui. Il a accepté de renoncer à son projet de fonder une belle famille nombreuse avec Marie. Et il a accepté de se laisser ajuster au projet de Dieu en comprenant que lorsqu’on accepte de se laisser ajuster au projet de Dieu, notre vie porte beaucoup plus de beaux fruits. Eh bien, Noé était un homme juste parce qu’il a accepté de renoncer à son projet de faire comme les autres hommes et de prendre tout le plaisir dont il avait envie avec les femmes. Noé était un homme juste, alors, il s’est laisser ajuster au projet de Dieu. Noé était un homme juste, alors il a accepté que son cœur soit totalement harmonisé au cœur de Dieu. Et plus notre cœur est harmonisé au cœur de Dieu, moins on fait le mal. Et moins on fait le mal plus on peut consoler le cœur de Dieu. Plus on console le cœur de Dieu, plus on peut arrêter le déluge des larmes qui expriment la tristesse de Dieu.

C’est merveilleux de constater qu’il a suffi d’un seul juste, Noé, pour arrêter le déluge en consolant le cœur de Dieu. Noé, le juste, annonce un autre juste mais qui lui sera parfaitement juste, parfaitement harmonisé au cœur de Dieu et qui pourra donc parfaitement consoler le cœur de Dieu. Evidemment, je veux parler de Jésus.

On peut dire que Valentino Meranda sera, lui aussi, un juste qui consolera le cœur de Dieu. Vous connaissez peut-être son histoire. Parce qu’il avait besoin des hommes pour faire la guerre, l’empereur romain avait interdit que soient célébrés des mariages. Valentino Meranda a refusé d’obéir à l’empereur et il a continué de célébrer des mariages. Il savait qu’il risquait sa vie s’il désobéissait à l’empereur, mais il a continué de célébrer des mariages. Pourquoi cette décision lui paraissait-elle plus précieuse que sa vie ? Parce qu’il savait que, sans le sacrement de mariage, les époux ne peuvent pas vivre un amour conjugal ajusté à Dieu, notamment dans la sexualité. Mais la force du sacrement de mariage leur donne cette capacité de vivre un amour harmonieux, un amour harmonisé à l’amour de Dieu. Autrement dit, ils deviennent, à leur tour, capables de consoler le cœur de Dieu. Valentino Meranda a compris que, dans le monde de son époque, il était nécessaire de trouver des femmes et des hommes qui consolent le cœur de Dieu, il y en avait tant qui le faisaient pleurer ! C’est pour cela qu’il a accepté de donner sa vie dans le martyr.

Mes amis, en cette fête de Valentino Meranda, nous sommes donc mis devant un choix : voulons-nous être de ceux qui font pleurer le Bon Dieu en brisant l’harmonie pour mieux imposer notre domination ? Et je rappelle que cette domination peut s’imposer dans beaucoup de domaines, la sexualité, oui, mais aussi tous les rapports humains. Alors voulons-nous faire pleurer le Bon Dieu ou voulons-nous, comme Noé, comme Valentino Meranda consoler le cœur de Dieu ? Accepterons-nous de nous laisser ajuster au cœur de Dieu pour que nous ne le fassions plus pleurer ? Pour que nous le consolions de tous ceux qui le font pleurer ?

Evidemment cet engagement va nécessiter de notre part un certain nombre de renoncements. Car, vous le savez, il n’y a pas de vrai OUI, qui ne soit accompagné de vrais NON ! Mais rassurez-vous, si vous acceptez de prendre cet engagement, Dieu va venir à votre aide, il vous donnera la force de Mutima Meranda lui qui, comme le dit St Paul, vient toujours au secours de notre faiblesse. St Augustin aimait dire : Dieu donne ce qu’il ordonne. C’est-à-dire que Dieu ne nous demande jamais rien sans nous donner, en même temps la force de Mutima Meranda pour l’accomplir. S’il t’invite fortement à dire OUI, il te donnera la force du St Esprit pour que tu puisses dire NON à chaque fois que ça sera nécessaire.

Je termine en disant que ceux qui sont à cette messe et qui ne sont pas mariés, pas encore mariés ou qui ne se marieront jamais, soit parce qu’ils ont donné leur sexualité au Seigneur par la consécration de leur vie, soit parce qu’ils ne rencontreront personne. Eux aussi peuvent consoler le cœur de Dieu. Il n’y a pas que le mariage qui rend capable de consoler le cœur de Dieu. Le sacrement de mariage, il harmonise le cœur des époux au cœur de Dieu. Mais les sacrements de Baptême et de confirmation sont aussi des sacrements qui harmonisent ceux qui ne sont pas mariés au cœur de Dieu. Ces sacrements rendent tous les chrétiens capables de consoler le cœur de Dieu.

Alors, je vous pose une question et à cette question, je veux que chacun réponde tout fort et tellement fort qu’il faut que votre réponse soit entendue jusqu’ à Gitega ! Ce soir acceptez-vous de prendre l’engagement de consoler le cœur de Dieu en renonçant à tout rapport de domination ?

Gitega a peut-être entendu, mais je ne suis pas sûr que votre oui ait été entendu jusqu’au ciel et le Bon Dieu serait vraiment consolé s’il vous entendait vous engager à consoler son cœur ! Alors, ce soir acceptez-vous de prendre l’engagement de consoler le cœur de Dieu en renonçant à tout rapport de domination ? 

AMEN !

Cet article a 4 commentaires

  1. Franchellin Jean Marc et Agnès

    Nous pouvons aussi rajouter qu’à chaque fois que nous maltraitons la nature, nous faisons pleurer le cœur de Dieu. Ma façon de me nourrir, de m’habiller, de me déplacer. En fait, Dieu nous propose de vivre en harmonie avec sa création dans TOUS les domaines, même nos pensées. Nous propose, car l’Amour ça ne s’impose pas, si non ce n’est plus de l’amour.

  2. Adéline

    Oui, je le veux… 😉
    Amen ! 🙂

  3. Manirakiza Désiré

    Merci beaucoup Père pour votre prédication

    1. Père Roger Hébert

      Merci au St Esprit qui m’a inspiré et au Seigneur qui m’a permis d’être présent et m’a donné cette joie de vous parler !

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